ENTRAÎNER SA CONSCIENCE

Mar 14, 2020
Tête d'un homme avec un point central sur le front, la lumière s'en échappe

On peut comparer la conscience à un muscle. Si on ne l'entraîne pas, elle s'atrophie.

Beaucoup de gens sur un chemin d'éveil cherchent pourtant la recette miracle, la solution toute faite qui va répondre à toutes leurs questions et angoisses existentielles et qui va les guérir de leurs souffrances. Ils cherchent la pierre philosophale qui va leur permettre de vivre le parfait bonheur, éternellement et sans effort. Le hic, c'est que cette potion magique n'existe pas. Parce que comme le disait une pub de quincailler célèbre au Québec : « Si ça existait, on l'aurait ! »

Accéder au maître en soi commande un effort de pratique. On peut bien lire des centaines de livre spirituels, assister à des conférences, à des ateliers ou suivre des formations en ligne, si on ne met pas en pratique la théorie qu'on y apprend, en bout de ligne, on ne sait rien. Parce que la connaissance ne passe pas par la quantité d'information ou de matière intellectuelle qu'on est capable d'assimiler, mais par l'expérience. Et l'expérience, elle, passe par le corps pour finir par s'inscrire dans chacune de nos cellules comme une vérité. Notre vérité.

Dernièrement, une femme qui chemine sur une voie spirituelle depuis de nombreuses années m'a dit être étonnée de constater à quelle vitesse j'avais intégré certaines notions. Je lui ai répondu sans détour que mon seul mérite était d'avoir mis en pratique les conseils des maîtres qui ont croisé mon chemin. Chaque fois qu'on m'a présenté une technique, un truc, une façon de faire qui pouvait m'aider à me guérir d'une blessure et à continuer de m'élever, je l'ai essayé. Parce que l'élévation de conscience se fait de la même façon qu'une montgolfière s'élève dans le ciel. En se délestant des poids qui nous maintiennent immobile sur la rampe de lancement, dans le statu quo du cycle répétitif de nos propres blessures et patterns destructeurs. En plus, ce qui a fonctionné, je l'ai réutilisé dans plusieurs autres circonstances similaires, parce que cette ascension vers une meilleure version de soi ne se fait pas sans rechute et détours obligés en chemin. 

Une fois allégé de quelques conditionnements, peurs et attachements, l'envol devient possible. Et vous savez quoi? La vue d'en haut est spectaculaire! Mais il ne faut pas se leurrer : Si on stoppe l'entraînement, l'atterrissage peut être brutal. Je le sais parce que ça aussi, je l'ai essayé! L'important, encore une fois, c'est de ne pas se juger d'avoir perdu de l'altitude, et de recommencer à s'exercer avec l'enthousiasme du jeune premier qui trépigne à l'idée d'atteindre de nouveaux sommets...

Bonne ascension!

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